Dernièrement, les futurs acquéreurs ont été encouragés par un regain d’optimisme dû à la diminution notable des taux d’intérêt des prêts immobiliers, qui devraient encore baisser, d’après les experts du milieu.
À titre de rappel, les taux des crédits immobiliers avaient bondi de 1 % à 4 % en moyenne entre 2022 et fin 2023, avant de commencer une tendance à la baisse. En septembre, ces taux ont atteint un pic à 3,62 %, avant de diminuer de 0,10 % pour arriver à une moyenne de 3,52 % en octobre. Plus précisément, le taux moyen pour un prêt de 15 ans est de 3,30 %. Pour un emprunt sur 20 ans, le taux est à 3,5 %, et pour 25 ans, il atteint 3,7 %. Il convient néanmoins de noter que ces taux peuvent varier d’une banque à une autre.
La Banque centrale européenne (BCE) pourrait décider de réduire de nouveau le taux de dépôt, ce qui entraînerait une baisse probable des taux d’emprunt. Selon les prévisions de Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne, le taux d’emprunt devrait descendre à 3,25 % d’ici la fin de l’année. Le courtier Cafpi propose une perspective plus favorable, avec un taux anticipé à 3 %. Compte tenu de la récente baisse des prix du marché immobilier, il s’avère judicieux d’acheter maintenant. D’autant plus que si les taux d’emprunt diminuent encore, l’emprunteur pourrait négocier une révision de son taux, généralement révisée automatique avec une diminution d’un point ou plus.
Un taux d’usure plus marqué pour les prêts de 15 à 19 ans
D’après les informations de nos confrères de Le Monde, une situation peu ordinaire vient de se manifester. Elle concerne le taux d’usure, qui est désormais de 5,85 % pour des crédits immobiliers de 20 ans ou plus, contre 6,03 % pour ceux d’une durée de 15 à 19 ans. À noter que le taux d’usure pour les crédits immobiliers sur 20 ans est passé de 6,16 % à 5,85 % au 1ᵉʳ octobre 2024. En théorie, plus la durée de l’emprunt est longue, plus le taux d’usure devrait être élevé. Pour mémoire, ce taux désigne le taux maximal que les banques peuvent appliquer sur les crédits proposés.
Dans une déclaration, la banque de France a tenté de rassurer les banques et les emprunteurs en expliquant qu’il n’y avait pas d’erreur. « Le taux d’usure pour les prêts à taux fixe sur vingt ans et plus est bien inférieur à celui pour les prêts de dix à moins de vingt ans. Cela signifie que durant la période observée, les taux pratiqués pour les prêts de vingt ans et plus étaient inférieurs à ceux des durées plus courtes », a déclaré le journal Le Monde.
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