La réforme des retraites de 2023, qui comprend notamment l’augmentation de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, continue de causer des tensions. Pour atténuer ces tensions et répondre aux mécontentements, la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a envoyé une lettre aux partenaires sociaux, les exhortant à initier des discussions.
« Nous souhaitons convier les syndicats et organisations patronales représentatifs au niveau national et interprofessionnel à entamer des pourparlers sur les ajustements équitables possibles à apporter à la réforme des retraites de 2023 », mentionne la lettre vue par l’AFP le 26 novembre et relayée par Ouest-France.
Il est inutile de préciser que le report de l’âge légal du départ à la retraite constitue l’un des points les plus contestés de cette réforme. Ce report est mis en place progressivement depuis l’entrée en vigueur du texte pour atteindre 64 ans. Ainsi, la première génération qui devra partir à la retraite à 64 ans est celle née après le 1ᵉʳ janvier 1968.
Une autre mesure critiquée concerne l’augmentation du nombre de trimestres nécessaires pour un départ à taux plein, conformément à la réforme « Tourrain » de 2014. Celle-ci impose aux travailleurs nés à partir de 1973 de valider 172 trimestres pour bénéficier d’un plein taux, contre 168 auparavant. L’objectif de la prochaine rencontre initiée par Astrid Panosyan-Bouvet est donc de rendre le système de retraite davantage équitable pour tous les travailleurs.
Des modifications en vue d’un système de retraites plus « équitable »
Dans la lettre examinée par l’AFP, la ministre du Travail a souligné que le but de cette rencontre est « d’apporter des améliorations au fonctionnement de notre système de retraites, de le rendre plus équitable, et de maintenir son équilibre financier ». Le texte insiste également sur l’importance de l’équilibre financier, considéré comme « un aspect crucial » pour garantir « la durabilité de notre système ».
D’après le document, divers éléments de la réforme de 2023 peuvent être révisés, tels que « la prise en compte de l’usure professionnelle, l’égalité hommes-femmes concernant les droits familiaux, et la clarté du système pour les polypensionnés ».
Une réunion multilatérale avec les partenaires sociaux sera donc organisée prochainement, sans que la date officielle soit précisée. Au menu des discussions : « définir une méthode de travail, identifier les sujets possibles, le cadre budgétaire envisagé, ainsi qu’un calendrier de travail », détaille la lettre.
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