Le principal objectif de l’AAH est de garantir une ressource financière aux individus handicapés, mais son attribution obéit à des règles spécifiques. Certaines maladies ou troubles peuvent toutefois donner lieu à une reconnaissance temporaire pour cette aide. Quelles sont donc les affections concernées et comment en bénéficier ?
- L’AAH temporaire est destinée aux personnes dont le handicap est estimé entre 50% et 79% et considéré transitoire.
- Des maladies sévères, notamment psychiatriques ou chroniques, peuvent ouvrir droit à cette allocation.
- La demande doit être déposée à la MDPH et inclut une évaluation médicale détaillée.
L’allocation AAH temporaire est accordée lorsque le taux d’incapacité est évalué entre 50 % et 79 %, et que le handicap, bien que sérieux, est considéré transitoire. Cette évaluation est réalisée par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Les maladies permettant de demander l’AAH temporaire doivent affecter gravement l’autonomie ou empêcher d’exercer une activité professionnelle pour une période limitée.
Les affections psychiatriques sévères éligibles à l’AAH
Les troubles psychiatriques sont parmi les principales raisons qui peuvent justifier une AAH temporaire. Une dépression sévère, les troubles bipolaires ou la schizophrénie, lorsqu’ils se montrent particulièrement graves et récalcitrants face aux traitements, peuvent être des cas légitimes d’une aide temporaire. Une évaluation détaillée de leur impact sur l’autonomie quotidienne est requise.
Des maladies chroniques, telles que la sclérose en plaques, la fibromyalgie ou les séquelles d’un AVC figurent également parmi les situations éligibles. La présence d’une incapacité notable mais évolutive peut justifier une AAH pour un temps défini, souvent de 1 à 2 ans, avant une nouvelle évaluation.
Les pathologies traumatiques sont-elles éligibles ?
Les séquelles issues d’accidents graves ou de polytraumatismes peuvent aussi ouvrir la voie à l’AAH temporaire. Cela concerne les personnes pour lesquelles le rétablissement est long et dont la capacité à reprendre une activité professionnelle est momentanément affectée. Enfin, les déficiences sensorielles passent également en revue, notamment les pertes visuelles sévères ou auditives temporaires qui nuisent à l’autonomie.
Il est essentiel de noter que cette nomenclature est simplement indicative ; l’accès à l’AAH temporaire dépend entièrement d’un dossier soumis à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Celui-ci doit comprendre un certificat médical détaillant l’affection, son impact sur l’autonomie, et une évaluation des capacités résiduelles. Son attribution temporaire signifie une durée limitée avec une réévaluation systématique à échéance.
L’AAH temporaire est une protection pour ceux qui vivent une période de handicap. Toutefois, son obtention nécessite de respecter des conditions rigoureuses et un examen minutieux. Pour augmenter les chances de succès, l’assistance de professionnels ou d’associations spécialisées est conseillée.
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