La CPME (Confédération des PME) prône un recentrage sur les métiers soumis à une forte usure physique dans le cadre de l’amélioration de la réforme des retraites. François Asselin, président de la CPME, a partagé cette proposition après un entretien avec François Bayrou, dans le cadre des consultations menées par le gouvernement.
Asselin insiste sur le fait que la réforme des retraites doit impérativement intégrer les métiers touchés par une usure professionnelle accrue. « Nous sommes disposés à engager un dialogue spécifique sur les métiers générant l’usure professionnelle », a-t-il déclaré, comme le rapporte Le Figaro. Il estime que ces discussions pourraient déboucher sur des solutions concrètes avec les différents partenaires sociaux.
Le président propose d’utiliser les excédents du Fonds d’Investissement Préventif pour l’Usure Professionnelle (FIPU) afin de financer ces initiatives. Ce fonds pourrait soutenir des mesures à mi-carrière visant à réduire les risques pesant sur les travailleurs les plus exposés et à mieux planifier les départs à la retraite.
Des ressources limitées pour le financement de la prévention de l’usure
François Asselin a aussi souligné les contraintes budgétaires. « Nous sommes conscients des limites financières et nous devons éviter de promettre aux Français des engagements que nous ne pourrons pas tenir », a-t-il précisé. Selon lui, tout ajustement de l’âge de départ à la retraite nécessiterait des ressources additionnelles, ce qui s’avère complexe actuellement.
Il a rappelé que la réforme actuelle, qui fixe l’âge légal à 64 ans, ne permettra pas d’atteindre l’équilibre budgétaire avant 2030. Par conséquent, il propose de se concentrer sur des mesures ciblées plutôt que de réexaminer le dispositif entier.
Soutenir les PME tout en réduisant l’usure professionnelle
En plus de la question de l’usure professionnelle, François Asselin a abordé les allègements de charges sociales pour les PME. Prêt à accepter le dernier arbitrage gouvernemental, bien qu’il le considère « perfectible », il a indiqué que cela épargne les petites et moyennes entreprises, notamment celles pour qui les salaires bas pèsent lourdement sur les dépenses. Il a souligné l’importance de ces entreprises pour l’économie française.
Incorporer l’usure professionnelle dans les débats futurs
François Asselin a qualifié sa rencontre avec François Bayrou de « sympathique », tout en évoquant les défis du contexte politique. Selon lui, le Premier ministre est convaincu de la nécessité de « tenter toutes les options » pour obtenir une réforme acceptée par tous les partenaires sociaux.
Néanmoins, le président de la CPME reste méfiant : « Il y a une différence entre ce qu’il faudrait faire pour redresser la France et ce que le Premier ministre peut faire avec les conditions politiques actuelles », a-t-il conclu.
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