Immobilier

Les villes où les prix grimpent et celles où ils chutent

Le marché immobilier en France connaît des perturbations sans précédent. L’offre de logements locatifs diminue continuellement, alors que la demande monte en flèche. Une étude récente de la plateforme Bien’ici révèle une grande disparité des prix des loyers à travers le pays.

Le marché locatif est sous forte pression. Avec une offre qui se réduit et une demande constamment en hausse, l’augmentation des loyers est inévitable. Durant l’année passée, les loyers ont augmenté de 1,13 % sur l’ensemble du territoire français. Bayonne a connu l’augmentation la plus marquée avec +22 % et un loyer médian de 560 euros. Viennent ensuite Bobigny avec une hausse de 21 % et un loyer médian de 695 euros, et Cagnes-sur-Mer ainsi que Montourge qui enregistrent chacune une augmentation de 20 %.

Sans surprise, Paris reste la ville la plus coûteuse pour se loger en France, avec un loyer augmentant de 9 % pour atteindre 38 euros le mètre carré. À Lyon et Marseille, les loyers ont grimpé de 8 % en un an, tandis qu’à Montpellier et Lille, ils sont restés stables. A l’opposé, certaines villes ont vu leurs loyers baisser de manière significative, comme Vaulx-en-Velin avec une baisse de -41 %, suivie de Grasse avec -22 % et Sevran avec -15 %. Saint-Étienne demeure la ville la plus abordable avec un loyer de 12 euros par mètre carré.

Pénurie de logements locatifs et hausse des loyers

En outre, le nombre de logements disponibles à la location a chuté de 34 % sur les trois dernières années. Cette pénurie, conjuguée à une demande croissante, provoque une flambée des prix, surtout dans les grandes villes. « Cette situation n’est pas nouvelle, cela fait trois ans que la pression locative est très forte. Avec la hausse des taux de crédit, ceux qui souhaitent accéder à la propriété pour la première fois ne parviennent plus à financer leur projet et restent plus longtemps en location », explique Régis Sébille, expert data chez Bien’ici.

En un an, l’offre de logements disponibles à la location a diminué de 4 %. Selon Bien’ici, les petites surfaces, principalement les T1 et T2, sont majoritaires sur le marché. Elles sont très prisées par les étudiants et les travailleurs célibataires, constituant 58 % des logements proposés à la location en milieu urbain. Dans certaines grandes villes, on peut enregistrer jusqu’à 50 candidatures pour une seule annonce de location.

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