Traditionnellement, le budget annuel est soumis au vote à l’automne, devant être présenté au Parlement au plus tard le 1er octobre. Néanmoins, en raison d’une absence de majorité claire après les récentes élections législatives, la France se trouve actuellement sans gouvernement. Cette instabilité politique complique la préparation du budget pour l’année 2025. De nombreuses incertitudes pèsent sur diverses prestations sociales, notamment les pensions de retraite qui pourraient ne pas connaître la revalorisation initialement prévue en 2025.
Gabriel Attal, le Premier ministre démissionnaire, a envoyé des « lettres plafonds » aux ministères afin de préparer le budget 2025. Cependant, l’obligation pour un futur gouvernement de s’y conformer reste incertaine. Le ministère de l’Économie a proposé une année blanche pour 2025 lors des discussions budgétaires, ce qui pourrait entraîner un gel de la revalorisation de certaines prestations sociales, parmi lesquelles les retraites des fonctionnaires, l’AAH, et les APL.
Bien que cette proposition de gel des prestations sociales n’ait jamais été appliquée, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie démissionnaire, l’a incluse dans les documents budgétaires adressés à Matignon. Cela pourrait engendrer des économies de près de 2,6 milliards d’euros, ce qui suggère que cette proposition pourrait revenir sur le devant de la scène lors des discussions à l’Assemblée nationale.
L’impact de l’absence d’indexation des prestations sociales par rapport à l’inflation dans le budget 2025 sur le pouvoir d’achat.
Étant donné que l’inflation prévue pour 2024 est légèrement supérieure à 2 %, les prestations sociales devraient être indexées et augmentées en conséquence. Le gel des revalorisations aurait un effet négatif important sur le pouvoir d’achat des bénéficiaires de l’Allocation adulte handicapé (AAH), de la Prime d’activité, ainsi que des Aides personnelles au logement (APL). Les pensions de retraite des fonctionnaires, prévues pour augmenter en janvier 2025, pourraient également rester inchangées.
Le budget de 2025 préparé par le gouvernement démissionnaire est estimé à 492 milliards d’euros, soit un montant équivalent à celui de 2024. Cela indique que le gouvernement démissionnaire, bien que maintenant en charge des affaires courantes, continue d’assurer la gestion de l’État jusqu’à ce qu’une nouvelle équipe gouvernementale soit mise en place.
En conclusion, même si ces « lettres plafonds » ne représentent pas une contrainte stricte, elles sont simplement un cadre technique susceptible de modifications selon les ajustements que jugera nécessaires le futur gouvernement.
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