Social

des régulations plus sévères dès avril 2025

Un accord actualisé sur l’assurance chômage a été confirmé par le gouvernement, prenant effet en avril 2025. Ces révisions visent à optimiser les finances publiques, mais impacteront particulièrement les personnes âgées, qui rencontrent déjà des obstacles sur le marché du travail. Voici un aperçu des modifications majeures.

À présent, les individus de 53 ou 54 ans se trouvant sans emploi lors de la perte de leur travail peuvent profiter d’une période d’indemnisation maximale de 22,5 mois, comparativement aux 18 mois offerts à d’autres chômeurs. Cette extension est conçue pour aider les personnes âgées face à leurs défis pour retrouver un emploi.

Dès le 1er avril 2025, cet avantage sera uniquement accordé aux personnes ayant 55 ans ou plus. Ainsi, ceux âgés de 53 ou 54 ans n’auront droit qu’à 18 mois d’indemnisation, réduisant potentiellement leur couverture de 4,5 mois si aucun emploi n’est retrouvé.

Réduction de la période de référence pour le calcul des allocations chômage

En parallèle de la diminution de la période d’indemnisation, une autre révision affectera les personnes âgées. Actuellement, leurs allocations chômage sont déterminées sur la base de leurs 36 derniers mois d’activité. Cela est particulièrement bénéfique pour ceux ayant des histories professionnelles irrégulières.

À partir d’avril 2025, ce calcul sera harmonisé avec celui des autres demandeurs d’emploi, en considérant seulement les 24 derniers mois. Pour un senior ayant travaillé significativement lors de sa troisième année avant son licenciement, cela entraînera une réduction substantielle de son indemnisation mensuelle.

Conséquences pour l’emploi des seniors

Ces nouvelles dispositions touchent durement les seniors, une population déjà fragile sur le marché du travail. Confrontés à un taux de réintégration professionnelle inférieur à la moyenne nationale, les travailleurs âgés subissent souvent des préjugés basés sur leur âge.

Cela pourrait exacerber leur instabilité financière, surtout dans un contexte où les entreprises rechignent à embaucher des professions expérimentées approchant de la retraite.

Bien que soutenue par la majorité des partenaires sociaux et organisations patronales, cette réforme ne laisse pas indemne. La CGT, par exemple, critique une marginalisation des seniors et une atteinte à la solidarité entre générations.

Les partisans de cette révision argumentent qu’elle favorise une gestion plus équilibrée des allocations chômage, tout en encourageant un retour à l’emploi plus rapide.

Tandis que cette réforme verra le jour dans quelques mois, elle met en exergue les défis d’un système de chômage tentant de marier rigueur budgétaire et équité sociale.

Une réflexion ? Partagez votre avis

Apprécié cet article ? Inscrivez-vous à notre Newsletter gratuite pour des contenus intrigants, des articles exclusifs et les dernières nouvelles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *