Immobilier

En route vers un assouplissement des règles pour les copropriétés ?

À partir de 2025, les habitations classées G selon le DPE seront prohibées à la location. Les propriétaires de ces logements devront entreprendre des rénovations énergétiques pour maintenir la possibilité de les louer. Concernant les copropriétés, la nouvelle ministre du Logement souhaite adopter une approche « pragmatique ».

Pour inciter les propriétaires à effectuer des travaux d’amélioration énergétiques, le gouvernement a initié l’interdiction progressive de louer des logements énergétivores. Ce projet s’étend jusqu’en 2034. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2023, les logements classés G+ ne peuvent déjà plus être loués, et ceux classés G subiront la même interdiction dès le 1ᵉʳ janvier 2025. Les biens classés F suivront en 2028, puis ceux classés E en 2034.

Mardi, lors de sa déclaration de politique générale, Michel Barnier avait exprimé son désir de simplifier le diagnostic de performance énergétique et de réviser son calendrier. Néanmoins, Valérie Létard, la nouvelle ministre du Logement, a clarifié ses positions : « nous n’envisageons pas de modifier le calendrier global pour le moment », a-t-elle affirmé lors de son entretien avec RMC.

Elle se dit cependant disposée à envisager des concessions pour les copropriétés : « Les copropriétés rencontrent davantage de difficultés pour respecter les exigences des travaux […] Notre objectif est de collaborer avec tout le secteur sur les problématiques des copropriétés peinant à respecter les délais, » a précisé Valérie Létard.

Effectivement, exécuter des travaux de rénovation dans une maison individuelle diffère beaucoup d’une copropriété. Dans ces dernières, l’amélioration des performances énergétiques est souvent plus complexe.

La ministre promet d’examiner attentivement les copropriétés face au défi des passoires thermiques

Les copropriétés sont confrontées à plusieurs obstacles. Les propriétaires souhaitant louer rapidement leur bien doivent effectuer les rénovations en temps voulu. Cependant, d’autres occupants de la copropriété, qui habitent leurs logements, peuvent choisir de repousser les travaux, ce qui pénalise les bailleurs. Valérie Létard appelle donc à une approche « pragmatique » envers ces situations complexes. Elle affirme son intention de « porter une attention particulière » aux cas des copropriétés.

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