Foodwatch critique les pratiques commerciales, qu’il s’agisse d’augmentations injustifiées de prix ou d’ingrédients douteux et potentiellement cancéreux.
À l’approche des fêtes de fin d’année, Foodwatch a relevé des irrégularités dans cinq produits populaires. Certains d’entre eux vantent des caractéristiques incroyables qui ne sont pas respectées. Par exemple, les chocolats noirs « saveur framboise cœur praliné » de Lanvin, qui n’incluent en fait aucune framboise, sont accusés de tromperie par leur emballage.
Ce décalage entre l’image projetée et le contenu réel se retrouve également dans le rôti de chapon farci aux morilles de Maître Coq. Bien que l’emballage promette une grande quantité de morilles, celles-ci ne constituent que 0,3 % du plat.
Les critiques de Foodwatch ne s’arrêtent pas au marketing trompeur. Certains produits utilisent des ingrédients controversés pour la santé. Par exemple, les bouchées pâtissières de Tipiak contiennent de l’huile de palme, problématique pour l’environnement et la santé. Mais ce sont surtout les nitrites présents dans le foie gras gastronomique de Monfort qui soulèvent des inquiétudes, car ils sont liés aux cancers colorectaux et gastriques. Le colorant E150d, considéré également à risque, se trouve dans la crème de vinaigre balsamique de Maison Delpeyrat.
L’avertissement de Foodwatch
Outre les ingrédients potentiellement nuisibles, Foodwatch souligne l’« arnaque au prix » généralisée sur certains produits festifs. Le caramel au sulfite d’ammonium (E150d), notamment, est un colorant bon marché vendu à prix exorbitant, à l’image de la crème de vinaigre balsamique proposée à 4,50 euros pour 60 ml, soit un tarif au litre de 56,25 euros, surpassant de loin d’autres produits similaires disponibles toute l’année.
Les produits de Noël sont souvent l’occasion pour certains fabricants d’augmenter les prix, au détriment des consommateurs. Les associations de consommateurs, telles que Foodwatch, rappellent l’importance d’une attention accrue pendant cette période festive. Face aux promesses séduisantes et aux emballages attrayants, il est essentiel de scruter les étiquettes pour éviter les pièges commerciaux. L’édition 2024 de la « Casserole d’Or », qui permet au public de voter pour la supercherie la plus flagrante, souligne un problème que les consommateurs concernés par leur santé et leur budget doivent prendre en sérieuse considération.
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