En France, de nombreux étudiants rencontrent des problèmes financiers, ce qui a des répercussions négatives sur leur parcours universitaire. Pour venir en aide à cette frange importante de la population, plusieurs communes offrent un soutien financier. Cette aide est connue sous le nom de revenu minimum étudiant (RME).
- Le revenu minimum étudiant, mis en place par les municipalités, est une aide financière soumise à des critères sociaux spécifiques.
- Une enquête de la Fage a montré que presque un étudiant sur cinq ne s’alimentait pas correctement.
- 19 % des étudiants affirment régulièrement sauter des repas en raison de leur situation financière.
- De nombreuses communes offrent le revenu minimum étudiant
- Cette aide peut atteindre jusqu’à 100 euros par mois, sur une durée de 10 mois.
Le revenu minimum étudiant, une aide initiée par les municipalités et soumise à des critères sociaux, complète d’autres allocations comme les bourses. La précarité chez les étudiants est un problème croissant. Selon une enquête menée par la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), près d’un étudiant sur cinq ne mange pas à sa faim. De plus, 19 % des étudiants sautent régulièrement des repas à cause de leurs difficultés financières.
Pour aider les étudiants les plus défavorisés, de nombreuses communes proposent le revenu minimum étudiant. Les conditions et le montant de cette aide varient selon les municipalités. En général, les villes offrant ce soutien financier ont moins de 20 000 habitants et ne possèdent pas d’établissement d’enseignement supérieur. Par exemple, à Petit-Quevilly, cette aide peut atteindre les 100 euros par mois, versés sur une période de 10 mois.
Les critères d’éligibilité au revenu minimum étudiant varient selon la mairie
À Petit-Quevilly, pour bénéficier de cette aide, l’étudiant doit avoir moins de 25 ans, être titulaire du baccalauréat, résider dans la commune depuis au moins un an, et suivre des études supérieures. Parmi les autres communes offrant cette aide, on trouve Berre l’Étang, Gravelines, Petite Couronne et Panazol. Il est également important de noter que les bénéficiaires du revenu minimum étudiant doivent s’engager à réaliser des actions en faveur de la collectivité au moins une fois par an.
« Chaque année, ces étudiants devront consacrer quelques heures à la municipalité, par exemple en rendant visite à des personnes âgées, ou en devenant bénévoles lors d’événements sportifs et culturels de la ville », a déclaré Charlotte Gajon, la maire de Petit-Quevilly. La demande de cette aide doit être effectuée auprès de la mairie ou du centre communal d’action sociale (CCAS). Pour le moment, le revenu minimum étudiant n’est pas généralisé à tout le pays, mais il représente un soutien important pour encourager les étudiants en situation de précarité à poursuivre leurs études.
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