Depuis que la Banque centrale européenne a réduit ses taux, les prêts immobiliers ont connu un nouveau souffle grâce à une réduction des taux d’intérêt bancaires et à des critères d’attribution de crédits plus souples. Néanmoins, certains désagréments demeurent, notamment l’augmentation des apports personnels requis.
- Les taux moyens des crédits immobiliers ont progressivement diminué pour atteindre 3,62 % en juillet 2024.
- L’Observatoire Crédit Logement/CSA souligne une baisse continue de 9 points de base par mois jusqu’en juin.
- En juillet 2024, les taux sont de 3,49 % pour un crédit de 15 ans, 3,50 % pour 20 ans et 3,60 % pour 25 ans.
- La durée moyenne des prêts immobiliers s’établit à 251 mois en juillet 2024, soit près de 21 ans.
- Pour les biens immobiliers neufs, cette durée atteint même 275 mois, environ 23 ans.
Avec l’objectif de stimuler le marché des prêts immobiliers, les banques ont progressivement abaissé les taux moyens des crédits, atteignant 3,62 % en juillet 2024, soit une réduction de 58 points de base depuis 2023. L’Observatoire Crédit Logement/CSA rapporte une baisse mensuelle constante de 9 points de base jusqu’en juin, avant de constater un ralentissement en juillet avec une diminution de seulement 4 points de base.
Les banques tendent également à favoriser les prêts à long terme, une stratégie qui amplifie l’impact de la baisse des taux sur la solvabilité des emprunteurs en réduisant leurs mensualités, tout en leur permettant d’acquérir des biens de plus grande valeur. Cela assure aussi une rentabilité durable pour les banques.
En conséquence, les taux d’emprunt étaient, en juillet 2024, de 3,49 % pour un prêt de 15 ans, de 3,50 % pour 20 ans et de 3,60 % pour 25 ans. La durée moyenne des crédits en juillet 2024 s’élève à 251 mois, soit presque 21 ans. Pour les nouvelles acquisitions immobilières, cette durée atteint jusqu’à 275 mois (environ 23 ans), d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA.
Le marché des crédits immobiliers a connu un tournant décisif en février 2024
L’Observatoire Crédit Logement/CSA note également que le marché des crédits immobiliers a franchi un point de retournement en février 2024, marquant le début d’une reprise notable après une période de stagnation. En juillet 2024, le volume des crédits a augmenté de 28,9 % en glissement annuel, tandis que le nombre de prêts octroyés a grimpé de 57,1 % sur la même période. Cette reprise résulte principalement de la baisse des taux d’intérêt et de l’assouplissement des critères d’octroi, redonnant confiance aux ménages pour réaliser leur projet immobilier.
Malgré ces bénéfices, la capacité d’emprunt des ménages reste en deçà des niveaux de 2022, avec une baisse de 10,9 % par rapport à décembre 2022. À titre d’exemple, en juillet 2024, un ménage ne peut emprunter que 89 100 euros contre 100 000 euros fin 2022, ceci étant dû à l’inflation et au maintien de critères stricts de crédit. L’augmentation de l’apport personnel nécessaire est un autre obstacle, ce dernier ayant grimpé de 23,9 % depuis janvier 2022.
Il faut noter que ces exigences bancaires suivent les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), visant à limiter le taux d’endettement des ménages. En outre, ces recommandations impliquent que 65,6 % des prêts sont accordés sur des durées supérieures à 20 ans et 14,4 % sur 15 ans ou moins. En comparaison, en 2019, seulement 48,1 % des prêts avaient une durée supérieure à 20 ans et 20,2 % une durée de 15 ans ou moins, en dehors des recommandations du HCSF.
un retour au système de retraite à points envisagé ?
Quel montant pouvez-vous recevoir avec un taux d’incapacité de 50 à 79 % ?
Que survient-il en cas de décès de l’emprunteur ?
Comment obtenir le montant maximum ?
Cette enseigne discount émergente propose des opportunités d’emploi dans le nord.
Foodwatch dénonce que les produits alimentaires les moins chers sont souvent plus sucrés
Mise en place d’un numéro unique pour accéder aux aides de la CAF
François Bayrou mise sur l’immobilier public pour réformer l’administration.