L’Union européenne s’apprête à changer de cap en matière de politique monétaire. François Villeroy de Galhau, chef de la Banque de France, a déclaré le 13 décembre que des réductions supplémentaires des taux de prêts immobiliers sont envisagées pour 2025. Cette décision s’inscrit dans une série d’actions entreprises par la Banque centrale européenne (BCE) pour stimuler l’économie après une période marquée par un resserrement monétaire soutenu.
Le 12 décembre 2024, la BCE a décidé de ramener son taux principal à 3 %, marquant ainsi la quatrième diminution de l’année. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a précisé que cette initiative vise à atteindre le taux neutre, se situant entre 1,7 % et 2,5 %, un niveau jugé équilibré. Ce taux est conçu pour ne pas freiner l’économie ni raviver l’inflation de manière excessive. Ce changement de direction fait suite à des augmentations majeures mises en place pour maîtriser une forte inflation, alimentée par les tensions en Ukraine et la reprise économique post-COVID-19.
Les diminutions des taux des crédits immobiliers continueront en 2025
Trois éléments orienteront la politique monétaire de 2025, selon François Villeroy de Galhau : la portée des réductions, la vitesse des ajustements, et la communication avec les acteurs économiques. Même si de nouvelles diminutions sont attendues, aucune trajectoire ferme n’a été établie, permettant des ajustements adaptés aux conditions économiques.
Avec un taux actuel de 3 %, l’Europe se trouve déjà en deçà des niveaux pratiqués aux États-Unis et au Royaume-Uni, où les taux dépassent 4,5 %. Cette approche plus modérée manifeste la volonté de la BCE de favoriser un équilibre entre la stimulation de la croissance et la maîtrise de l’inflation.
Des conséquences favorables pour les foyers et entreprises
Ces baisses de taux constituent un soulagement pour les ménages et les entreprises. Les emprunteurs, notamment dans l’immobilier, profiteraient de crédits moins chers. Les hausses enregistrées en 2022 et 2023 avaient sensiblement ralenti le secteur immobilier, provoquant une diminution des transactions et des projets d’investissement. En facilitant l’accès au crédit, ces changements pourraient redynamiser ce secteur vital.
Pour les entreprises, la baisse du coût de l’emprunt encourage l’investissement. Cela leur permettrait de financer plus aisément des projets de développement, contribuant ainsi à une reprise économique graduelle. Ce contexte monétaire plus favorable pourrait aussi stimuler la consommation, boostant l’économie dans son ensemble.
Cependant, ces mesures comportent des risques. Certains analystes craignent un éventuel retour de l’inflation, surtout si les ajustements échouent à maîtriser les prix. Une vigilance constante est donc nécessaire, car des pressions inflationnistes imprévues pourraient forcer la BCE à revoir sa stratégie.
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