Retraite

La France progresse de six places en un an et entre dans le Top 20

À la suite de la réforme de 2023, l’état du système de retraite en France semble s’améliorer notablement, d’après l’Index Mercer. En l’espace d’une année, la France a bondi de six positions dans ce classement.

Il y a quelques temps, le Conseil d’orientation des retraites (COR) s’est penché sur l’état actuel des retraites dans son rapport le plus récent. Ce document soulève le problème du déficit persistant. Sans ajustement réglementaire, ce déficit pourrait s’accroître dans un avenir proche. Néanmoins, la réforme récente semble avoir redynamisé l’ensemble du système. En effet, selon l’index de Mercer, la France s’élève de la 25ᵉ place à la 19ᵉ parmi 47 pays, selon un article de BFMTV.

Le classement de Mercer repose sur trois critères fondamentaux : le niveau de vie des retraités, l’équilibre financier des régimes de retraite, et la transparence des opérations des systèmes de pension. En 2024, le système français des retraites obtient un score de 68 sur 100, en progrès par rapport à 62 l’année précédente. Plus spécifiquement, le bien-être des retraités est légèrement amélioré avec 84,8 points contre 84,5 précédemment, mais c’est en termes de confiance dans le système de retraite que le bond est le plus marqué, grimpant de 54,4 à 75,7 points sur un an.

« La réforme récente a renforcé la viabilité du régime par répartition, en allongeant la durée des cotisations, ce qui a cependant réduit la période de retraite », explique Manon Carlési, coresponsable de l’offre transition emploi-retraite chez Mercer France.

La France surpasse ses voisins en matière de retraite

Grâce à cette avancée de six places, la France entre ainsi dans le top 20 des systèmes de retraite les plus sûrs, surpassant notamment l’Allemagne (66,8 sur 100), l’Espagne (63,3), les États-Unis (60,4) et l’Italie (55,4).

Néanmoins, malgré cette montée dans le classement Mercer, des faiblesses demeurent. « Il est crucial de prendre en considération que la démographie défavorable et une faible participation des seniors au marché du travail compromettent sa durabilité à long terme », souligne Manon Carlési. « Le faible recours aux dispositifs supplémentaires d’entreprise est également un frein à une progression significative du score global », ajoute-t-elle.

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