Beaucoup d’entre nous savent déjà que les denrées alimentaires industrielles regorgent d’additifs, substances potentiellement nocives pour notre santé, surtout en cas de consommation récurrente. Pour défendre les consommateurs, Yuka prend position contre les marques exploitant ces ingrédients de manière excessive et nuisible. Depuis le 19 novembre, elle permet à ses utilisateurs de signaler ces marques.
À ce jour, en France, Yuka compte 20 millions d’utilisateurs qui s’en servent régulièrement lors de leurs achats pour privilégier des produits aux compositions saines. L’application est d’une utilisation très intuitive : il suffit de scanner un produit pour connaître la liste de ses ingrédients potentiellement dangereux, accompagnée d’une évaluation concernant son impact sur la santé ou l’environnement. Il est un fait que Yuka alerte constamment ses utilisateurs sur les dangers liés à la consommation de produits transformés contenant des éléments chimiques.
Parmi ces substances, se trouvent les additifs comme les édulcorants, susceptibles de perturber le microbiote, les émulsifiants qui accroissent le risque de maladies cardiaques, les colorants suspects d’inciter l’hyperactivité chez les enfants, ou encore des conservateurs comme les nitrites, liés à un risque accru de cancer, selon un communiqué de l’application. Pour renforcer sa démarche en faveur de la protection du consommateur et de l’environnement, Yuka propose maintenant à ses utilisateurs de contacter directement le fabricant si des additifs alimentaires dangereux sont détectés.
Comment fonctionne ce nouvel outil proposé par Yuka ?
En pratique, après avoir scanné un produit contenant l’un des 55 additifs identifiés comme dangereux, apparaissant en rouge dans l’application, Yuka offre deux options pour que l’utilisateur fasse part de ses préoccupations au fabricant. La première consiste à expédier un courriel pré-rédigé par l’application, destiné au fabricant. Ce message vise à informer ce dernier des risques associés à l’additif et l’encourage à supprimer cet ingrédient de ses produits.
En plus de cette méthode, qui n’affecte pas directement l’image de marque, Yuka propose une autre solution : rendre publique l’utilisation de ces additifs à risque. Il s’agit de publier un message, également pré-écrit, sur X. « J’ai scanné l’un de vos produits sur Yuka, il contient un additif évalué à risque (E341). Je vous demande de le supprimer afin de protéger les consommateurs. #BalanceTonAdditif », préconise l’application.
En d’autres termes, Yuka espère ainsi faire pression sur les marques pour qu’elles stoppent l’incorporation de ces ingrédients nocifs dans leurs produits. « Les autorités tardent malheureusement à interdire ou bannir des substances controversées […] Le consommateur a aussi le pouvoir d’agir directement », a déclaré Julie Chapon, cofondatrice de Yuka, lors d’une interview accordée à France Inter le 19 novembre.
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