Immobilier

L’augmentation des loyers prévue pour 2025

L’ajustement des loyers se fait traditionnellement à la fin de l’année. Cette fois-ci, à moins d’une surprise de dernière minute, cet ajustement devrait avoir lieu avant que décembre ne s’achève. Les locataires auront une mauvaise surprise, car une augmentation supplémentaire des loyers est attendue, ce qui mettra encore plus de pression sur leur budget.

Comme les années précédentes, on prévoit que les loyers soient réajustés avant la fin de l’année. Effectivement, les loyers sont généralement revus à cette époque, sauf décision contraire entre propriétaire et locataire. Pour déterminer le montant de l’ajustement, on utilise l’indice de référence des loyers (IRL). D’après l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), l’IRL a connu une augmentation de 2,47 % au troisième trimestre de 2024 en comparaison annuelle.

Pour l’année suivante, on anticipe une revalorisation annuelle des loyers à hauteur de 2,47 %. Cela signifie qu’un locataire payant 500 euros mensuellement verra son loyer augmenter de 12 euros par mois, soit 144 euros sur l’année. Cette hausse est identique à celle de 2022, une année où l’inflation en France avait atteint des niveaux records. Habituellement, cette augmentation prend effet à la date indiquée dans le contrat de location ou à l’anniversaire du bail, selon Merci Pour l’Info.

Que prévoit la législation concernant l’augmentation des loyers ?

Selon l’article 17-1 de la loi du 6 juillet 1989, un propriétaire peut choisir d’augmenter le loyer sans se référer strictement à l’IRL. Cependant, l’augmentation ne peut dépasser le pourcentage de l’indice de référence. « L’écart qui en résulte ne peut excéder à la hausse la variation de l’indice de référence des loyers publié chaque trimestre par l’Institut national de la statistique et des études économiques, lequel est calculé sur la moyenne des douze derniers mois d’évolution des prix à la consommation hors tabac et hors loyers », stipule la loi.

« À défaut de clause contractuelle précisant la date de référence, celle-ci correspond au dernier indice publié lors de la signature du contrat », explique l’article. Si le propriétaire choisit une hausse conforme à l’indice de référence, il doit en informer le locataire. « En l’absence de notification de la volonté d’appliquer cette révision dans l’année suivant sa prise d’effet, le bailleur est considéré comme ayant renoncé à cette clause pour l’année écoulée », précise la loi du 6 juillet 1989.

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