À l’approche du discours de politique générale du Premier ministre François Bayrou, Gérard Larcher, président du Sénat, a exprimé avec vigueur son refus de toute suspension ou suppression concernant la réforme des retraites. Ses propos surviennent à un moment clé où cette réforme, source de désaccord profond, occupe une place centrale dans le paysage politique en France.
Un engagement indéfectible envers la réforme des retraites
Dans une interview parue dans le Parisien le 11 janvier 2025, Gérard Larcher a martelé : « Le message est clair : ni suspension ni abrogation ! ». Il a justifié cette position par les répercussions financières qu’entraînerait une éventuelle abrogation. Selon lui, cela occasionnerait une charge de 3,4 milliards d’euros dès 2025, atteignant jusqu’à 16 milliards d’euros d’ici 2032. Gérard Larcher souligne également que de telles dépenses viendraient creuser davantage le déficit des finances publiques déjà fragiles.
Une ouverture limitée aux discussions sur les retraites
Bien qu’il refuse catégoriquement de remettre en question la réforme, Gérard Larcher affirme être disposé à réengager le dialogue avec les partenaires sociaux sur certaines problématiques spécifiques de la réforme telles que :
– L’emploi des seniors pour encourager leur maintien dans le marché du travail,
– La pénibilité et la prévention pour s’adapter aux exigences des métiers physiquement éprouvants,
– La retraite progressive favorisant une transition douce vers l’inactivité.
Cependant, cette volonté d’ouverture ne semble pas convaincre la gauche et le Rassemblement national, qui continuent de réclamer une annulation complète de la réforme.
Les attentes autour de François Bayrou
Le discours de politique générale que doit prononcer le Premier ministre François Bayrou le 14 janvier est perçu comme crucial pour l’avenir des réformes gouvernementales. Gérard Larcher, bien qu’il renouvelle sa confiance en l’exécutif, a prévenu que sur les questions régaliennes et budgétaires, la droite ne cédera pas.
Une réforme toujours contestée
La réforme des retraites, adoptée en 2023, qui repousse l’âge légal de départ de 62 à 64 ans, a suscité une forte opposition sociale et politique. Pour le Parti socialiste, une pause de six mois pourrait permettre de renégocier, mais cette idée a été balayée par Gérard Larcher.
Dans ce climat politique tendu, le Sénat démontre sa détermination à poursuivre les réformes, confirmant son appui à une réforme jugée nécessaire pour garantir l’équilibre du système de retraite en France. Face à une opposition qui reste mobilisée, cette position ferme de Gérard Larcher illustre la détermination de la majorité sénatoriale à défendre ce qui est perçu comme une réforme cruciale pour le futur économique du pays, malgré un rejet significatif parmi les travailleurs français.
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