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Le RSA et les autres aides bientôt regroupés en une aide unique ?

Le jeudi 5 septembre, Michel Barnier a été désigné Premier ministre par le président de la République. Figure influente de la scène politique française, Barnier avait déjà participé aux primaires des Républicains pour les élections présidentielles de 2022. À cette époque, il avait manifesté son souhait d’instaurer une aide sociale unique qui remplacerait le RSA et d’autres prestations versées par la CAF. Avec cette récente nomination, il est possible que cette proposition refasse surface dans les débats gouvernementaux.

Résumé :

  • En 2021, Michel Barnier avait proposé la création d’une « allocation sociale unique » en vue des élections de 2022
  • Cette allocation fusionnerait diverses aides financières (à l’exception des retraites et des aides pour handicap) pour les ménages à faibles revenus
  • Objectif : « réduire les revenus d’assistance en fixant un plafond entre le RSA et les APL »

Le jeudi 5 septembre marque l’entrée de Michel Barnier en tant que Premier ministre français. S’identifiant comme un « gaulliste social » et fort d’une carrière politique bien remplie, il prend dès à présent les rênes du gouvernement. Dans les jours à venir, il devra s’attaquer aux dossiers sensibles laissés en suspens depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. Parmi les projets à surveiller de près, figure la proposition de l’aide sociale unique.

Qu’est-ce que l’aide sociale unique de Barnier ?

Pour bien cerner cette mesure, retour en 2021. Cette année-là, Michel Barnier, alors candidat aux primaires des Républicains pour les présidentielles de 2022, avait proposé une « allocation sociale unique » plafonnée. Le principe ? Fusionner les aides financières (hors retraite et handicap) attribuées aux ménages à faibles revenus, telles que le RSA et les allocations chômage.

Cette démarche vise à « limiter les revenus d’assistance en fixant un plafond entre le RSA et les APL », comme l’avait expliqué Olivier Marleix, député LR et rapporteur du projet en 2021. Pour bénéficier de cette aide unique, certaines conditions spécifiques devaient être respectées. Il s’agissait notamment de « suivre une formation pour se réintégrer dans le milieu professionnel » ou de participer à un service public « au sein des EHPAD, des écoles ou encore des hôpitaux souvent en manque de personnels », précisait Olivier Marleix à Capital.

L’objectif de cette mesure est double : valoriser davantage le travail et permettre à l’État de réduire ses dépenses. Avec l’arrivée de Michel Barnier à la tête du gouvernement, cette proposition pourrait bien être remise au goût du jour.

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