Nombreux sont les retraités qui choisissent de continuer à travailler après avoir atteint l’âge de la retraite, souvent pour compenser une éventuelle diminution de leur pouvoir d’achat. Qu’ils soient anciens salariés ou travailleurs indépendants, ils peuvent envisager différentes formes d’emplois grâce à le cumul emploi-retraite. Cet arrangement évolue fréquemment afin de mieux répondre aux exigences des retraités. Voici les principales modifications à surveiller cette année.
Conditions de cumul en fonction du taux plein
Les retraités bénéficiant d’un taux plein à la retraite profitent de plus de liberté. Ils peuvent concilier pleinement leur pension et un revenu professionnel, sans limitation. En revanche, ceux qui n’ont pas atteint ce seuil se verront appliquer un plafond sur leurs revenus d’activité, fixé à 160 % du SMIC ou équivalent à leur dernier salaire.
Si ces seuils ne sont pas respectés, le retraité risque une réduction ou une suspension de sa pension. Ces plafonds sont réexaminés annuellement en fonction de l’inflation, ce qui nécessite une attention constante.
Nouveaux droits à la retraite
Avec la réforme des retraites de septembre 2023, les retraités ont la possibilité de générer des droits supplémentaires. Si toutes les pensions (de base et complémentaires) ont été liquidées, reprendre une activité permet de cotiser et d’acquérir des points supplémentaires. Toutefois, ce privilège est réservé aux retraités ayant obtenu l’âge de la retraite à taux plein.
Professions libérales et régimes spécifiques
Les professions libérales et certains régimes particuliers comme celui des militaires jouissent de conditions plus favorables. Ces retraités peuvent cumuler leurs pensions avec des revenus sans plafond.
Néanmoins, pour les régimes complémentaires des professions libérales, il est généralement requis d’attendre un âge plus avancé (souvent 65 ou 67 ans) pour percevoir une pension sans réduction. Dans certaines situations, les professionnels peuvent retarder la liquidation de leur pension complémentaire pour éviter des décotes.
Obligations administratives renforcées
En 2024, pour mieux réguler le dispositif et prévenir les abus, les obligations administratives ont été durcies. Les retraités recommençant une activité doivent notifier leur nouvelle situation dans le mois suivant la reprise à la caisse de retraite de base.
Cette déclaration doit comprendre plusieurs informations : le nom et l’adresse de l’employeur, la date de début de l’activité, ainsi que le montant des revenus perçus. Ces formalités sont cruciales pour vérifier le respect des plafonds de revenus et ajuster les pensions en conséquence.
Incitations pour les seniors actifs
Le gouvernement a lancé en 2024 plusieurs mesures pour encourager les retraités à travailler et pour inciter les entreprises à les embaucher. Parmi ces mesures figurent des programmes de formation professionnelle pour aider les retraités à se former ou à se reconvertir dans les nouvelles technologies. En outre, des aménagements du temps de travail sont prévus, offrant plus de flexibilité aux seniors tout en assurant un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
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