Retraite

Nombreux sont les bénéficiaires qui omettent de solliciter cette aide de 600 euros mensuels

Mensuellement, un grand nombre d’individus reçoivent des pensions de réversion. Ce dispositif permet de verser une fraction de la retraite que le conjoint décédé percevait ou aurait dû percevoir. D’autres aides, souvent peu connues, sont également accessibles aux veufs et veuves.

En résumé, la pension de réversion sert à garantir qu’un conjoint survivant puisse obtenir une partie de la retraite que percevait ou devait percevoir le partenaire décédé. Son obtention est soumise à certaines conditions : le mariage est requis, ainsi que le respect d’une limite d’âge, entre autres. Il est également essentiel d’effectuer une demande pour en bénéficier. « La réversion n’est pas automatique, une demande doit être déposée », précise Philippe Le Louarn de la Carsat Normandie à France Bleu.

Dans le cadre des régimes de l’Assurance retraite, il est impératif d’avoir au moins 55 ans pour prétendre à une pension de réversion. « Cet âge est abaissé à 51 ans si le décès du conjoint (ou ex-conjoint) est survenu avant le 1ᵉʳ janvier 2009 ou en cas de disparition avant le 1ᵉʳ janvier 2008 », souligne l’Assurance retraite sur son site. Néanmoins, les personnes veuves âgées de moins de 55 ans peuvent accéder à d’autres formes d’assistance.

L’allocation de veuvage est une de ces aides destinées aux veufs et veuves. « Cette allocation est un versement monétaire en faveur du conjoint survivant d’un salarié, qui n’a pas le droit à la pension de réversion », explique le service public. Pour être admissible, le conjoint survivant doit être âgé de moins de 55 ans.

Concernant le montant de l’allocation de veuvage, celui-ci s’élève à 679,82 euros mensuels. Ce montant peut être réduit selon les ressources financières du bénéficiaire. Pour demander cette allocation, il faut le faire dans les 2 années suivant le décès.

Pour les veufs ne remplissant pas les conditions de la pension de réversion de base, l’Agirc-Arrco peut être une alternative

Si un veuf ou une veuve ayant plus de 55 ans ne peut obtenir la pension de réversion du régime général en raison de ressources trop élevées, il est possible de recourir à l’Agirc-Arrco si le conjoint disparu était un salarié du secteur privé. En effet, la réversion de l’Agirc-Arrco n’impose aucun critère de ressources.

Dans un rapport récent, le médiateur souligne l’importance d’être informé de ses droits. Cela peut « empêcher la perte de certains droits de réversion pour des personnes qui, faute d’éligibilité, n’approfondissent pas leurs démarches auprès du régime de base du défunt ».

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