Il y a un an, une réforme du régime de retraite a introduit plusieurs changements, notamment le report de l’âge de départ légal. Des mois plus tard, la grogne persiste. De nombreux syndicats appellent toujours à des grèves pour contraindre le gouvernement à faire machine arrière.
Quelques jours après la nomination de Michel Barnier en tant que Premier ministre, la liste complète des 39 ministres du nouveau gouvernement a été dévoilée. Dès la formation de ce nouvel exécutif, les syndicats ont exprimé leur mécontentement en demandant l’annulation de la réforme des retraites.
Ce lundi 23 septembre, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a lancé un appel à la grève sur France Info. Cette prise de position fait suite aux récentes déclarations du Premier ministre Michel Barnier, qui a exprimé son souhait de dialoguer avec les partenaires sociaux afin de « réviser » la réforme des retraites.
« C’est notre revanche contre la réforme des retraites. Nous pouvons obtenir son abrogation, cela est clair d’après les déclarations de Michel Barnier. Le rapport de force est en notre faveur. Nous devons profiter de cet avantage », a affirmé Sophie Binet. « Il est indispensable d’abroger cette réforme et de proposer d’autres solutions de financement pour assurer la pérennité de notre système par répartition », a-t-elle ajouté.
En dehors de la demande d’abrogation de cette réforme, qui a allongé l’âge de départ à la retraite, la CGT insiste aussi sur la nécessité de revaloriser les salaires des travailleurs et de « reconstruire des services publics adaptés aux besoins sociaux ». D’autres syndicats comme la FSU, Solidaires ainsi que plusieurs organisations de jeunesse ont également rejoint l’appel à la mobilisation pour le mardi 1ᵉʳ octobre.
La CFDT ne participera pas à la mobilisation contre la réforme des retraites
À noter que Sophie Binet a également demandé « l’organisation d’une conférence de financement pour que nous puissions proposer nos solutions en termes de financement », selon France Info. Quant à la CFDT, principale organisation syndicale en France, Yvan Ricordeau a annoncé que son syndicat ne se joindrait pas à la mobilisation prévue pour le 1ᵉʳ octobre prochain. « Ce n’est pas dans nos habitudes à la CFDT de déclencher une mobilisation juste parce que c’est la rentrée », a déclaré le numéro 2 de la CFDT en début de semaine.
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