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qui sera éligible à cette aide bonifiée ?

Les coûts du carburant grimpant, plusieurs compagnies offrent désormais une allocation dédiée pour aider leurs employés dans leurs trajets quotidiens. En 2025, le plafond pour l’exonération fiscale de cette prime est relevé, rendant cette aide plus avantageuse. Qui en profite et quelles sont les conditions ?

Cette allocation vise à compenser partiellement les dépenses des salariés liées aux trajets domicile-travail en voiture. Bien que son octroi ne soit pas requis par la loi, elle est fiscalement avantageuse pour les entreprises qui l’accordent, car elle n’implique pas de charges sociales.

La prime est applicable à tous types de véhicules : thermiques, électriques, hybrides ou à hydrogène. Les employeurs déterminent librement son montant, qui peut compléter le remboursement des frais de transports en commun.

Un plafond d’exonération revalorisé en 2025

Le ministère de l’Écologie a révélé que le plafond d’exonération fiscal pour cette prime augmentera de 200 à 300 euros par an en 2025. Cela signifie qu’un salarié recevant cette prime ne sera pas taxé sur le montant tant qu’il reste sous cette limite.

La prime pour les recharges de véhicules électriques bénéficiera aussi de cette hausse, avec un plafond annuel passant de 500 à 600 euros. Les mesures visent à encourager les entreprises à offrir cette assistante et promouvoir des véhicules écologiques.

Théoriquement, tous les salariés peuvent y prétendre, qu’ils aient un CDI, CDD, contrat d’intérim, apprentissage ou qu’ils soient à temps partiel. Le type de véhicule employé n’est pas un critère d’exclusion, permettant aux conducteurs de divers types de véhicules de recevoir la prime.

Cependant, l’octroi de cette aide dépend des politiques internes à chaque entreprise. Les salariés doivent donc vérifier avec leur employeur ou consulter leur convention collective.

Certaines exceptions à la prime carburant

Tous les travailleurs ne sont pas admissibles à cette allocation. Les employés disposant d’une voiture de fonction avec frais de carburant pris en charge par l’entreprise n’y ont pas droit.

Les travailleurs ne payant aucun frais de déplacement, par exemple ceux logés sur leur lieu de travail, et ceux dont l’entreprise finance intégralement le transport, sont également exclus. Pour les travailleurs à temps partiel, le montant peut être ajusté selon les heures travaillées.

Malgré la pression sur les prix, la hausse du plafond pour la prime en 2025 pourrait inciter plus d’entreprises à l’adopter. Toutefois, étant volontaire, son accès est limité et les salariés doivent souvent compter sur la bonne volonté de leur employeur pour en bénéficier.

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