Le renforcement de la protection des femmes est une priorité majeure du gouvernement, qui entend introduire de nouvelles initiatives pour intensifier ses efforts. Dépôt de plainte facilité dans les hôpitaux, augmentation des aides d’urgence… Voici un tour d’horizon des changements apportés.
Ce lundi 25 novembre est marqué par la visite du Premier ministre, Michel Barnier, à la Maison des femmes de l’Hôtel-Dieu à Paris, coïncidant avec la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette visite est l’occasion de dévoiler plusieurs mesures visant à consolider les systèmes en place. « Le gouvernement tout entier est engagé dans la lutte contre les violences faites aux femmes par des actions concrètes et un soutien renforcé », a déclaré ce lundi Salima Saa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes, lors d’un entretien avec France Info.
Parmi les annonces les plus marquantes figure l’augmentation significative de l’aide d’urgence universelle, dont le montant a été porté de 13 à 20 millions d’euros. Ce programme, destiné aux victimes de violences notamment physiques et psychologiques, peut se matérialiser par un prêt sans intérêts ou un don, dépendant de la situation particulière de chaque victime, comme l’indique le service public sur son site.
Quels sont les dispositifs mis en place pour lutter contre la violence envers les femmes ?
En 2023, ce ne sont pas moins de 33 000 femmes qui ont reçu cette aide d’urgence, dont le montant moyen atteint 800 euros. « Pour le gouvernement, c’est un enjeu fondamental », souligne Salima Saa. Cette assistance a pour objectif principal d’aider les victimes de violences conjugales à « quitter leur domicile » et à pouvoir « subvenir aux premières dépenses, nourrir leurs enfants, payer un logement temporaire », précise la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes.
En plus de cette aide financière, le gouvernement a également renforcé les protocoles permettant aux victimes de violences sexuelles de déposer plainte directement depuis un service hospitalier d’urgences ou de gynécologie. À ce jour, 236 établissements offrent cette possibilité, et ce nombre devrait atteindre 377 dans les mois à venir.
« N’hésitez pas à vous tourner vers un hôpital ou un commissariat… nous sommes là pour vous soutenir et vous accompagner », insiste Salima Saa. Enfin, pour améliorer l’accompagnement des victimes, le gouvernement appuie le lancement d’une campagne d’information visant à sensibiliser sur les dangers de la soumission chimique.
Le gouvernement convie les partenaires sociaux pour ajuster la réforme de 2023.
Comment obtenir le montant maximum ?
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