Pour l’année 2025, le plan budgétaire de la Sécurité sociale prévoit des mesures d’économies destinées à améliorer les ressources financières de l’État. Cependant, dans la nuit du vendredi 22 novembre, le Sénat a approuvé une augmentation des retraites en deux phases pour 2025, impliquant des dépenses considérables pour l’État.
Cette hausse a d’abord été révélée par Laurent Wauquiez le 11 novembre et confirmée dès le lendemain par le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin. C’est un « compromis » concernant l’augmentation prévue pour 2025, intégré un amendement voté avec l’approbation gouvernementale par le Sénat.
Notons que le texte du Sénat diffère de celui proposé initialement par le gouvernement, qui avait choisi de repousser à juillet la hausse prévue pour toutes les retraites. L’augmentation programmée devait être inférieure à la formule réglementaire qui projetait une augmentation de 2,2 % des retraites de base dès le 1ᵉʳ janvier 2025.
L’amendement voté au Sénat, soutenu par 231 voix contre 100, reprend les grandes lignes de l’accord entre le Premier ministre, Michel Barnier, et Laurent Wauquiez du parti Les Républicains. Cette disposition « garantit une revalorisation des pensions de base dès le 1ᵉʳ janvier correspondant à la moitié de l’inflation », selon la sénatrice Pascale Gruny (LR), vice-présidente de la commission des affaires sociales, avant le vote.
Le taux de revalorisation des retraites sera défini par décret
L’amendement ne précise pas une hausse de 0,8 % dès janvier pour les retraites de base, mais prévoit que le taux sera « défini par décret ». En dépit de cette absence de précision, le ministre Laurent Saint-Martin estime ce taux à 0,9 %, d’après l’AFP. De cette manière, la modification de l’amendement permet au gouvernement d’ajuster le taux selon l’inflation observée d’ici la fin de l’année.
Nous devons souligner que le texte stipule que les retraités avec une pension totale (base et complémentaire) inférieure au Smic bénéficieront d’une nouvelle revalorisation basée sur l’inflation observée au 1ᵉʳ juillet, avec un « rattrapage » du manque à gagner du premier semestre, leur assurant une protection complète contre l’inflation, comme l’a précisé Pascale Gruny.
De plus, l’amendement mentionne que l’indexation complète sera garantie pour les pensions allant jusqu’à « 1 500 euros bruts par mois ». Il prévoit aussi un ajustement pour « les bénéficiaires ayant une pension légèrement au-dessus de ce seuil », qui recevront une revalorisation « partielle ».
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