En cas de décès d’un retraité, son partenaire survivant peut être éligible à une pension de réversion. Ainsi, chaque mois, de nombreux ménages profitent de ce soutien financier, dont le montant varie selon les individus. En règle générale, cette allocation représente entre 50 à 60 % de la pension du défunt. Toutefois, sous certaines conditions, ce montant peut être augmenté de plus de 11 %.
- Le principal critère pour bénéficier de la pension de réversion est d’avoir été marié avec la personne décédée.
- Dans certains régimes complémentaires, une durée minimale de mariage de deux ans avant le décès peut être requise.
- Certains régimes annulent le droit à la réversion en cas de remariage.
« La pension de réversion correspond à une partie de la retraite que percevait ou aurait pu percevoir l’assuré décédé (qu’il s’agisse d’un salarié ou d’un fonctionnaire). Si certaines conditions sont remplies, elle est versée à l’époux survivant (ou ex-époux), et aux orphelins (si le défunt était fonctionnaire) », précise le service public sur son site web. Pour obtenir cette pension, il est donc indispensable d’avoir été marié avec l’assuré décédé.
Dans plusieurs régimes complémentaires, une période minimale de mariage de deux ans avant le décès de l’assuré peut être exigée. En plus de la condition de mariage, l’octroi de cette pension dépend aussi des ressources. « Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, le plafond de ressources est fixé à 24 232 euros brut par an pour une personne seule et à 38 771,20 euros brut par an pour un couple ou une personne remariée », indique Manon Carlési, coresponsable de l’offre Transition Emploi Retraite chez Mercer France.
Si les ressources du conjoint survivant excèdent ces plafonds, le montant de la pension de réversion est réduit en conséquence. En général, cette pension représente entre 50 à 60 % de la retraite que touchait ou aurait dû toucher le conjoint décédé. Cependant, dans certains cas, cette pension peut être augmentée, notamment pour les retraités du régime général.
Conditions pour obtenir une majoration de la pension de réversion
La « majoration pour âge » est accordée sous plusieurs conditions distinctes. La première est d’avoir atteint l’âge de la retraite à taux plein, c’est-à-dire 67 ans. Ensuite, il faut avoir liquidé l’ensemble de ses pensions de retraite, ce qui concerne les polypensionnés ayant cotisé à plusieurs régimes de retraite au cours de leur carrière, explique Valérie Batigne, fondatrice de la plateforme Sapiendo.
Le dernier critère concerne le montant total des pensions, qui ne doit pas dépasser 976,26 euros. Si toutes ces conditions sont remplies, la majoration est appliquée dès le premier jour du mois suivant l’obtention de l’âge de taux plein. Cette majoration est automatique et ne nécessite aucune demande. « Cette majoration peut atteindre un maximum de 11,1% du montant brut de la pension de réversion », précise Valérie Batigne, comme le rapporte Le Figaro Emploi.
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