Retraite

Ces circonstances qui peuvent conduire à la suspension de la pension

Les retraités peuvent se réjouir d’une nouvelle positive qui se profile entre fin septembre et octobre. Une augmentation des petites pensions est en cours, affectant un total de 850 000 retraités qui n’ont pas vu leurs pensions revalorisées depuis un an. Avec un effet rétroactif prenant racine dans la réforme mise en œuvre en septembre 2023, cette revalorisation pourrait apporter de bonnes nouvelles pour nombre d’entre eux. Cependant, certains pourraient aussi noter une diminution de leurs revenus.

Plus précisément, la Cnav a annoncé une augmentation moyenne de 50 euros par mois pour les petites retraites à partir du 9 octobre. De plus, les retraités recevront un rattrapage moyen de 600 euros, ce versement étant prévu à partir du 25 septembre. Ce montant représente les sommes non perçues l’année dernière. Les concernés seront informés par e-mail des montants exacts qui leur sont dus. Il est important de noter que cette mesure ne concerne que la retraite de base, l’Agirc-Arrco n’étant pas inclus.

En dépit de cette bonne nouvelle, certains retraités pourraient constater une baisse voire une interruption de leur pension, en raison des contrôles effectués par les caisses de retraite pour prévenir les fraudes. « L’Assurance Retraite effectue des vérifications pour les prestations soumises à des conditions de résidence ou de ressources », a expliqué Philippe Bainville de l’Assurance retraite à nos confrères de Notre Temps.

Principaux concernés : bénéficiaires de l’Aspa et de la pension de réversion, ainsi que les retraités à l’étranger

L’Assurance retraite se montre particulièrement vigilante envers les changements de situation non déclarés qui peuvent impacter le montant des pensions. Une augmentation non déclarée de revenus peut notamment entraîner une diminution ou une interruption de certains dispositifs, comme l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ou encore la pension de réversion. Un questionnaire annuel est envoyé aux bénéficiaires de ces allocations pour vérifier le respect des conditions requises.

Un contrôle minutieux est également appliqué aux retraités vivant à l’étranger, en particulier en ce qui concerne la durée de résidence en France, qui doit être de 9 mois par an pour bénéficier des pensions. Pour ces retraités, la fourniture d’un certificat de vie est nécessaire pour continuer à recevoir ces allocations. De son côté, l’Agirc-Arrco demande tous les quatre ans une attestation sur l’honneur de la situation maritale des bénéficiaires de la pension de réversion, le remariage entraînant la suspension de cette pension.

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