À partir de 2025, la location des habitations classées F et G deviendra interdite, provoquant une nouvelle tendance. La vente des biens énergivores explose, surpassant même celle des propriétés mieux classées. Cet article explore en détail les raisons inattendues de ce phénomène.
Propriétés énergivores : vendues à des prix attractifs
Le terme passoire énergétique décrit des biens extrêmement gourmands en énergie. Ce phénomène est généralement attribué à une isolation inefficace, augmentant ainsi la consommation énergétique et affectant la qualité de vie des occupants.
Curieusement, les ventes de ces logements énergivores s’accélèrent par rapport aux biens mieux notés. Pourquoi ? Les propriétaires sont souvent obligés de baisser leurs prix. Par exemple, une maison correctement classée aurait pu coûter moins de 300 000 euros, tandis qu’un bien mal noté pourrait être vendu à moins de 200 000 euros. Ces offres attirent les acheteurs qui sont prêts à réaliser des travaux de rénovation pour remettre les logements en état. En particulier, les amateurs de bricolage trouvent ce genre de transaction très séduisante.
Des aides pour supporter les coûts des rénovations
De nos jours, beaucoup d’acheteurs ne redoutent plus les travaux de rénovation, surtout lorsqu’il s’agit de maisons individuelles. Toutefois, acquérir des biens en copropriété peut être plus complexe, car les décisions impliquent l’accord de tous les copropriétaires.
Opter pour une maison individuelle permet de bénéficier d’une réduction des coûts des travaux, grâce notamment au programme MaPrimeRénov’. Cette aide est octroyée pour des projets de rénovation énergétique, visant à réduire la consommation d’énergie, promouvoir les énergies renouvelables et protéger l’environnement. Elle est accessible non seulement aux propriétaires occupants ou bailleurs, mais aussi aux usufruitiers.
Depuis le 15 mai, les conditions pour bénéficier de l’aide MaPrimeRénov’ ont été assouplies. Cette aide permet désormais de financer plusieurs types de travaux, notamment les monogestes. Les monogestes concernent des travaux portant sur un seul poste, comme l’isolation (1/8) pic.twitter.com/x1JAsAoFYX
— DIEFENTHAL Olivier (@OlivierODIMMO) 27 août 2024
Cette aide financière peut couvrir jusqu’à 80% des coûts des travaux d’isolation, incitant ainsi les acheteurs à investir dans des biens qualifiés de « passoires énergétiques ». Pour en bénéficier, il est essentiel de respecter les conditions spécifiques relatives aux revenus fiscaux, aux types de travaux et aux caractéristiques des logements. Il est conseillé d’utiliser le logement comme résidence principale et de se conformer aux travaux admissibles. Cependant, il est crucial de noter que MaPrimeRénov’ ne peut être cumulée avec les Certificats d’économies d’énergie (CEE) dans le cadre d’un parcours accompagné, car ces deux aides sont déjà inclues dans le calcul.
En résumé, les passoires énergétiques séduisent les acheteurs grâce à leurs prix attractifs. Les travaux nécessaires peuvent également être financés sous réserve du respect des conditions fixées.
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