Suite à un recul important des transactions et des prix en 2024, le marché de l’immobilier en France commence à montrer des signes d’amélioration. La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) envisage une reprise progressive, soutenue par des ajustements de prix et des taux d’intérêt plus abordables. Analyse des tendances actuelles.
Loïc Cantin, à la tête de la FNAIM, a évoqué sur France Info le 7 janvier que l’année 2024 s’est déroulée en plusieurs phases. Le premier semestre a été marqué par une chute des transactions, atteignant 790 000 contre 869 000 l’année précédente. Néanmoins, une stabilisation s’est amorcée au second semestre avec une « stabilisation des volumes ». Les ventes pour l’ensemble de l’année se situent entre 770 000 et 780 000, indiquant une amélioration après un ralentissement marqué.
La tendance à la baisse des prix s’est atténuée vers la fin de l’année. En juin 2024, la diminution annuelle des prix atteignait 3,8 %, pour se réduire à 1,8 % en décembre. Cantin signale que ces variations sont inégales : Lyon et Nantes ont enregistré une baisse d’environ 5 %, tandis que dans certaines zones rurales, les prix ont légèrement augmenté.
Cette stabilisation des prix pourrait aider le marché à retrouver une certaine normalité, avec l’objectif d’une « indexation normale » à moyen terme, selon la FNAIM.
L’allègement des conditions de crédit a significativement influencé cette reprise. En raison de quatre baisses successives des taux directeurs de la Banque centrale européenne, les taux d’emprunt immobilier ont baissé en moyenne de 0,8 %. Cette évolution a renforcé la capacité d’achat des ménages, leur offrant une occasion renouvelée d’accéder à la propriété.
Des perspectives encourageantes pour l’immobilier en 2025
Malgré les défis, la FNAIM reste positive quant à une phase de correction prometteuse. « Nous sommes toujours en phase de correction, mais elle est extrêmement prometteuse pour les périodes futures. », a commenté Loïc Cantin sur France Info.
La combinaison de prix modérés et de taux d’intérêt réduits pourrait séduire de nouveaux acquéreurs et relancer le marché des transactions. Toutefois, cette reprise reste incertaine et dépend des conditions économiques générales et de la confiance des ménages.
Le secteur immobilier, toujours en phase de réajustement, montre des signaux prometteurs pour 2025. Si la stabilisation actuelle persiste, elle pourrait initier une reprise durable. Les experts du secteur, tout en abordant cette situation avec prudence, espèrent voir ces tendances favorables se consolider pour mieux répondre aux attentes tant des acheteurs que des investisseurs.
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