En France, de nombreux foyers bénéficient du RSA, de l’AAH ainsi que d’autres aides sociales et familiales fournies par la CAF et la MSA. Cependant, les divers changements dans la distribution de ces aides rendent leur accès de plus en plus complexe pour certaines familles. Nombre d’entre elles finissent par abandonner toute demande d’aide à laquelle elles ont droit.
- Le dernier rapport du Secours catholique, diffusé le 14 novembre, mentionne son aide envers plus d’un million de personnes en 2023
- Parmi ces personnes, 216 000 représentent des foyers avec enfants
- Un quart de ces bénéficiaires ne possède aucune ressource financière
- L’accès aux aides sociales s’est compliqué ces dernières années
- Les critères d’éligibilité complexes et les démarches administratives rigides égarent de nombreux foyers
- 13 % des foyers suivis par l’organisme cherchent de l’aide pour accomplir leurs démarches administratives
Le rapport du 14 novembre du Secours catholique a révélé qu’en 2023, il a soutenu plus d’un million de personnes, dont 216 000 familles avec enfants. D’après les informations fournies, un quart des bénéficiaires n’ont aucune ressource, une situation exacerbée par une solidarité nationale qui « s’éteint », selon l’organisme.
Il est à noter que ces dernières années, l’accès à certaines aides sociales est devenu plus ardu. En raison de l’évolution des critères d’éligibilité et des formalités administratives de plus en plus strictes, de nombreux ménages se sentent perdus. L’organisme indique que 13 % des foyers qu’il aide expriment un « besoin d’accompagnement pour les démarches administratives ».
Augmentation du non-recours au RSA : de 26 % à 36 %
Entre 2010 et 2023, le taux de non-recours au revenu de solidarité active a bondi de 26 % à 36 %. Dans les départements appliquant la condition des 15 heures d’activité par semaine, ce non-recours s’élève continuellement, augmentant de 10,8 % en une seule année. Le rapport du Secours catholique souligne que les hommes seuls, les pères isolés et ceux âgés de moins de 40 ans sont particulièrement concernés par ce phénomène.
« Un renoncement volontaire, la peur d’être stigmatisé, un manque d’information ou des formalités administratives complexes contribuent à l’éloignement de la solidarité sociale […] Tous les non-recourants vivent sous le seuil d’extrême pauvreté, contre 81 % des allocataires », indique le rapport de l’organisme.
Au fil des années, les démarches administratives se sont principalement digitalisées. Si pour certains, cela facilite l’accès aux prestations, pour d’autres, cela complique encore plus les démarches. La digitalisation a rendu plus difficile l’accès à des aides comme le RSA, entraînant une part importante de la population à renoncer à des aides auxquelles elle aurait droit.
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