Récemment, la France a vu le prix du tabac augmenter de manière significative. En conséquence, la contrefaçon de cigarettes a dépassé les 12 % de l’ensemble des ventes en moins d’une décennie. Face à ce constat, l’UNIFAB a décidé de réagir, soulignant les dangers sanitaires de ces produits illicites.
Le tabagisme est responsable de près de 75 000 décès annuels en France. Pour dissuader cette habitude néfaste, le gouvernement a opté pour une solution drastique : d’ici 2026, le prix d’un paquet de 20 cigarettes atteindra les 13 euros. Toutefois, cette hausse entraîne une recrudescence d’un autre problème : le marché des cigarettes contrefaites.
D’après l’Union des fabricants pour la protection internationale de la propriété intellectuelle (UNIFAB), qui représente 200 entreprises dans divers secteurs, la proportion de cigarettes contrefaites en France est passée de 0,2 % en 2017 à 12,3 % aujourd’hui. Pour contrer cette menace, l’UNIFAB a lancé une campagne de sensibilisation visant à mettre en lumière ses conséquences économiques, sécuritaires et sanitaires, comme l’explique sa directrice générale Delphine Sarfati.
Selon Sarfati, la contrefaçon de tabac engendre non seulement une perte de revenus de 23 % pour les buralistes, mais aussi un manque à gagner fiscal de près de 400 millions d’euros pour l’État, dont 23,2 millions pour la région Hauts-de-France, rapporte La Voix Du Nord. Elle met en garde : « La contrefaçon de cigarettes représente un danger pour la santé. Les analyses révèlent souvent la présence de substances toxiques telles que la mort-aux-rats, et même des excréments de souris. »
La France, leader européen de la consommation de cigarettes contrefaites
Avec la hausse prévue du prix du paquet de cigarettes à 13 euros, de nombreux consommateurs se tournent vers des contrefaçons coûtant environ 5 euros le paquet. « La forte taxation sur le tabac en France pousse les gens vers des circuits parallèles. Ainsi, 50 % des cigarettes contrefaites consommées en Europe le sont en France », précise la directrice générale de l’UNIFAB.
Delphine Sarfati insiste sur l’importance de « ne pas se laisser tromper par les apparences », car ces produits ne respectent aucune norme de fabrication ou de contrôle qualité.
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