Certains augmentations sur vos factures d’électricité peuvent résulter de la fin du bouclier tarifaire. D’autres hausses peuvent s’expliquer par l’utilisation plus fréquente des climatiseurs pendant l’été. Cependant, si l’augmentation reste un mystère, il est essentiel de vérifier certains points avant de déposer une réclamation.
Le premier réflexe doit être de faire appel à un professionnel pour inspecter votre installation électrique. S’il n’y a aucun dysfonctionnement détecté, il faudra contacter votre fournisseur d’énergie pour vérifier la justesse des calculs sur votre facture. Si vous n’arrivez pas à comprendre la raison de cette augmentation, consultez votre contrat d’électricité, car certains sont basés sur la consommation réelle, tandis que d’autres suivent des tarifs réglementés.
Les contrats à tarifs réglementés ne contraignent pas le fournisseur à informer ses clients des modifications de prix
Lorsque vous avez un contrat indexé sur la consommation réelle, le fournisseur doit, selon l’article L224-10 du Code de la consommation, notifier tout changement de tarif par courrier ou e-mail, un mois avant l’application du nouveau tarif.
En revanche, pour les contrats à tarifs réglementés, les fournisseurs ne sont pas obligés par la loi d’alerter leurs clients des hausses de prix. Celles-ci sont régulées par l’État, comme l’indique le médiateur de l’énergie. Ainsi, la hausse observée peut avoir été prévue dans le contrat.
Si après toutes ces vérifications, l’augmentation reste inexpliquée ou si votre fournisseur refuse de reconnaître une erreur, vous pouvez engager une procédure auprès du service contentieux. Pour cela, envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception, en joignant tous les documents justificatifs comme l’historique de vos consommations précédentes ou un rapport de l’électricien attestant qu’aucune anomalie n’a été trouvée dans votre installation.
Si ces démarches échouent à résoudre votre problème, vous pouvez saisir le médiateur de l’énergie. Ce dernier peut intervenir pour résoudre le litige si le service contentieux ne vous répond pas dans un délai de deux mois.
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