À l’horizon 2025, une double hausse sera accordée aux retraités. La première, survenant en janvier, s’étendra à toutes les pensions, tandis que la seconde, programmée pour juillet, se concentrera sur les petites retraites. Cependant, l’augmentation attendue en janvier pourrait être moins significative que prévu.
- La revalorisation prévue en janvier devrait toucher tous les retraités, avec un pourcentage atteignant la moitié de l’inflation
- En se basant sur la méthode de calcul des hausses précédentes, on estime que l’augmentation de janvier devrait être de 1,1 % (correspondant à la moitié de l’inflation observée jusqu’en octobre 2024)
- Néanmoins, la hausse se limite à 0,8 % en raison d’une période d’inflation différente de celle habituellement retenue
- Cette revalorisation pourrait affecter les retraités à court terme et influencer les augmentations futures
Le lundi 11 novembre, Laurent Wauquiez, leader du groupe de la Droite républicaine à l’Assemblée, a confirmé que toutes les pensions seraient effectivement revalorisées dès le 1ᵉʳ janvier 2025. Concernant le pourcentage appliqué, il a annoncé qu’il serait de l’ordre de la moitié de l’inflation. Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a validé ces informations le lendemain.
Cette double hausse s’inscrit dans un amendement sénatorial au sein du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Selon la sénatrice LR Pascale Gruny, cet amendement est le fruit d’un échange entre Laurent Wauquiez et Michel Barnier, rapporte Ouest France.
Comme mentionné, la revalorisation de janvier devrait être appliquée à l’ensemble des retraités. Le taux de cette hausse équivaudra à la moitié de l’inflation. En suivant la méthode de calcul antérieure, une augmentation de 1,1 % serait attendue pour janvier (soit la moitié de l’inflation annuelle jusqu’en octobre 2024).
Toutefois, ce pourcentage atteint 0,8 %, en raison d’une prise en compte différente de la période d’inflation. Ainsi, en janvier, l’augmentation pourrait se montrer moins substantielle que prévu. Pour justifier ce chiffre, Michel Barnier indique que la revalorisation de janvier intègre l’inflation actuelle et les prévisions économiques pour 2025.
Une revalorisation risquant de nuire aux augmentations futures
En plus de peser sur les retraités à court terme, cette hausse pourrait impacter négativement les futures revalorisations. C’est l’avis de Claude Wagner, de la CFDT Retraités. Affecter les hausses à venir des pensions réduirait directement le pouvoir d’achat des anciens travailleurs.
Pour ceux dont les pensions cumulées (de base et complémentaire) sont inférieures au Smic, la révision de juillet « devrait permettre de doubler celle de janvier », selon Matignon relayé par Moneyvox. Néanmoins, si la réévaluation de janvier est plus limitée que prévu, cela pourrait également se répercuter sur celle de juillet. À titre de rappel, le gouvernement, en cherchant à geler la revalorisation des retraites, visait une économie de quatre milliards d’euros.
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