Le ministre du Budget a confirmé mardi que l’ajustement des pensions, représentant la moitié de l’inflation, aura bien lieu en janvier. Les retraités verront cette augmentation appliquée automatiquement, selon le directeur général de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav).
Laurent Wauquiez, chef du groupe de la Droite républicaine à l’Assemblée, avait précédemment annoncé lundi que les pensions bénéficieraient d’une revalorisation dès le 1ᵉʳ janvier 2025. Cela consistera en une augmentation équivalente à 50% de l’inflation, une information renforcée le lendemain par Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, sur France 2.
Le mercredi, Renaud Villard, directeur général de la Cnav, a précisé que cette revalorisation des pensions concernera tous les bénéficiaires dès le début de l’année prochaine, sans qu’ils n’aient à entreprendre des démarches. Villard a précisé dans un entretien avec Franceinfo que bien que l’ajustement soit automatisé, cela pourrait engendrer un léger retard.
Avec une augmentation correspondant à la moitié de l’inflation en janvier (environ 0,9 %), un retraité typique recevant 1 600 euros verra sa retraite augmenter de 13 à 14 euros nets mensuels, indique le directeur général de la Cnav. Une autre augmentation est prévue pour juillet, mais elle concernera uniquement les retraités gagnant moins que le Smic net, a confirmé Villard. Ainsi, en juillet 2025, seuls ceux ayant des pensions inférieures à 1 400 euros net profiteront d’une nouvelle majoration rétroactive.
Le gouvernement devra désormais rassembler « tous les montants des retraites de chaque régime »
À la suite de ces mesures, environ 40 % des retraités bénéficieront d’une exonération complète des efforts financiers, contrairement aux autres qui verront leur pension légèrement inférieure à ce qu’elle aurait été sous la loi habituelle d’indexation sur l’inflation, précise Villard. La tâche du gouvernement sera de « collecter toutes les données des montants des retraites de chaque régime », pour ensuite calculer et redonner le montant correspondant et le taux d’ajustement spécifique à chaque régime, explique Renaud Villard.
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